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Service personnalisé d'encapsulation de placenta



On parle de consommer son propre placenta?

Oui, de façon simplifiée, il s'agit de placentophagie.  Mais pourquoi donc voudrait-on "manger" son placenta? 
Sachez que celui-ci contient, entre autres choses:
-Des vitamines;
-Des minéraux;
-Des oligo-éléments;
"Ok.  D'accord.  Mes multi-vitamines aussi." 
Vous avez raison. 
Mais le placenta contient aussi (et surtout) un équilibre délicat d'hormones et de substances organiques:
-Oestrogènes et progestérone
(Mise en activité des glandes mammaires en vue de l'allaitement, diminution des crampes utérines, stabilisation de l'humeur et régulation de la libido)
-Prostaglandines;
(Effet anti-inflammatoire, stimulation des contractions utérines et retour plus rapide de l'utérus à ses dimensions d'origine)
-Prolactine et lactogènes placentaires humains;
(Mise en place de la lactation en agissant sur la quantité et la qualité par la stabilisation des taux de glucose, de protéines et de gras chez la mère)
-Corticolibérine;
(Régulation de la réponse du corps au stress; niveaux trois fois plus élevés en fin de grossesse, probablement en vue de l'épreuve de la naissance pour la mère et l'enfant.  Les niveaux chutent et deviennent pratiquement nuls après la naissance et pour quelques semaines avant que le corps ne reprenne une production normale) 
-Interféron et cortisone;
(Stimulation des défenses du système immunitaire et soutien de la guérison des muscles et tissus présentant de l'inflammation)
-Facteur placentaire stimulant d'opioïdes;
(Stimulerait  l'instinct maternel tout en diminuant l'activité du mode reproductif, renforçant le lien d'attachement entre la mère et l'enfant)
-Hémoglobines et fer;
(Agissent en coup de fouet pour le système en augmentant le niveau d'énergie général et l'oxygénation des tissus, diminuant les sensations de fatigue et de faiblesse)

Tous ces éléments font habituellement davantage défaut immédiatement après l'accouchement; le fait de les réabsorber dans les jours suivant la naissance semble permettre à la femme de conserver des niveaux plus constants de ces principes actifs, permettant une période transitoire plus sereine, à un moment particulièrement crucial.

Références:
  • "Hypothalamic corticotropin-releasing hormone suppression during the postpartum period: implications for the increase in psychiatric manifestations at this time."        M A MagiakouG Mastorakos, D Rabin, B DubbertP W Gold and G P Chrousos
  • "The corticotropin releasing hormone gene is expressed in human placenta."  M. Grino, G.P. Chrousos, A.N. Margioris
  • "Placentophagia in Humans and Nonhuman Mammals: Causes andConsequences" Mark B. Kristal a , Jean M. DiPirro b & Alexis C. Thompson c
  • "Placental Opioid-Enhancing Factor (POEF): Generalizability of Effects" P. Abbott, A.C. Thompson, E.J. Ferguson, J.C. Doerr, J.A. Tarapacki, P.J. Kostyniak, J.A. Syracuse, D.M. Cartonia, and M.B. Kristal
  • KRISTAL, M.B. "Enhancement of opioid-mediated analgesia: A solution to the enigma of placentophagia. " NEUROSCI BIOBEHAV REV 15(3) 425-435, 1991