Le placenta contient une quantité
impressionnante de principes actifs. Voici donc une liste détaillée de ceux-ci, de même que leurs effets connus sur le corps humain.
Tout d'abord, on sait que les oestrogènes et la
progestérone permettent la mise en activité des glandes
mammaires en vue de l’allaitement, diminuent les crampes utérines, stabilisent
l’humeur et régulent la libido.
La prolactine et les lactogènes
placentaires humains, quant à eux, ont une incidence directe sur l’allaitement. Ils aident à la mise en place de la lactation en agissant sur deux fronts; sa
quantité et sa qualité en stabilisant les taux de glucose, de protéines et de
gras chez la mère.
Les prostaglandines
ont un effet anti-inflammatoire, stimulent les contractions utérines et
permettent un retour plus rapide de l’utérus à ses dimensions d’origine.
L’interféron et la
cortisone aident particulièrement à la stimulation des
défenses du système immunitaire et en soutenant la guérison des muscles et
tissus présentant de l’inflammation.
Le fer et les hémoglobines diminuent
grandement les sensations de fatigue, de faiblesse. Ils agissent en coup de
fouet pour le système en augmentant le niveau d’énergie général et
l’oxygénation du corps.
Le facteur placentaire stimulant les
opioïdes a été découvert en 1986 et semble effectif à deux niveaux; il agirait
dans la zone du cerveau de la mère qui stimule le côté maternel tout en
diminuant l’activité d’une autre zone responsable du mode reproductif. L’impact
est donc doublé sur le lien mère-enfant pendant la grossesse, et peut être
prolongé suite à la naissance.
Finalement, la corticolibérine est l'hormone qui régule la réponse du corps au stress. Les femmes sont plus à risque de ressentir un niveau de stress élevé suite à la grossesse car elles ont connu des niveaux très élevés
de corticolibérine pendant le troisième trimestre et l’accouchement; le
placenta sécrèterait manifestement un surplus en prévision de l’épreuve intense
de la naissance pour la mère et son enfant. Mais quand la grossesse se termine,
la chute drastique de ces niveaux de corticolibérine met la mère à rude
épreuve, à un moment de sa vie particulièrement demandant, jusqu'à ce que le
corps reprenne cette fonction, d’où l’intérêt d’amortir cette chute
progressivement.
Voilà, en somme, l'étendue des éléments retrouvés dans le placenta, et leurs effets connus sur le corps. La mise en capsules nous permet de préserver le maximum de ce contenu sur une période prolongée.
Références: