Une étude clinique en double aveugle a été réalisée en Allemagne afin de vérifier l'impact d'un remède à base d'extrait placentaire auprès de personnes âgées citoyennes de la ville de Nürnberg. Les résultats ont fait mention d'améliorations notées sur la concentration, la motivation, la dépression et l'appétit des sujets.
(Praxis Fibel Biomolekulare vit-Organ Therapie. 1994. Ostfildern, Germany.)
Un sondage qui vient de paraître a questionné 189 femmes ayant consommé leur placenta. L'âge moyen des femmes était de 31 ans, pour une moyenne de 2.2 enfants, en Amérique du Nord. Les bénéfices rapportés ont été les suivants: Humeur améliorée (34%), Niveau d'énergie plus élevé (26%), meilleure lactation (15%), saignements plus légers (7%) et 12% ont dit avoir ressenti d'autres bénéfices, non répertoriés. De ce fait, l'appréciation générale de leur expérience a été Très positive à 75%, Positive à 20%, Légèrement positive à 4% contre 1% qui signalait une expérience non positive. Les côtés négatifs rapportés étaient répartis comme suit: 69% disaient n'avoir rencontré aucun effet négatif, 7% ont trouvé l'odeur ou le goût déplaisant, 4% ont rapporté des maux de tête, et 20% ont dit avoir rencontré un effet négatif (parmi ceux mentionnés; production lactée trop élevée, prix de la mise en capsule, regard des pairs, oubli des capsules, quantité trop faible de capsules, crampes utérines augmentées, ...) La grande majorité de ces femmes ayant opté pour les capsules, indépendamment du mode de transformation.
(Compilation des résultats tels que paru dans l'article de Jodi Selander, Allison Cantor, Sharon M. Young & Daniel C. Benyshek (2013): Human Maternal Placentophagy: A Survey of Self-Reported Motivations and Experiences Associated with Placenta Consumption, Ecology of Food and Nutrition, 52:2, 93-115)
Des chercheurs de la "National Institute of Health" se sont penchés sur l'augmentation notable de la corticolibérine (CRH) dans le sang maternel lors du dernier trimestre de la grossesse, libérée par le placenta. Les quantités étaient trois fois plus élevées que la normale. Ils ont ensuite mesuré les niveaux dans le sang des nouvelles-mamans alors que le placenta ne leur fournissait plus cette hormone et se sont rendu compte que les quantités avaient chuté dramatiquement, à des niveaux plus faibles que la normale. Il semblerait que l'hypothalamus laisse le placenta réguler cette hormone pendant la grossesse, diminuant sa propre production; suite à la naissance, il ne reprend cette production que progressivement. Il y a donc une période où les niveaux de cette hormone sont très bas, prédisposant les nouvelles mères à des risques plus élevés de "baby-blues", car cette hormone permet au corps de mieux supporter le stress.
(Cet extrait est une traduction libre d'un article dont les Copyright appartiennent à Discover et Gale Group)
Une autre étude a démontré qu'une quantité aussi petite que 0,6mg de placenta desseché pris trois fois par jour avait une incidence mesurable sur la production de lait des nouvelles mamans, de même que sur la qualité du lait, qui serait plus protéiné et contiendrait plus de lactose. Les enfants de ces mamans ont notamment repris leur poids de naissance plus rapidement.
(Tiré du "The American journal of obstetrics and diseases of women and children" )
Références:
McNeile, Lyle G. 1918. The American journal of obstetrics and diseases of women and children, 77. W.A. Townsend & Adams, original press: University of Michigan.
"Hypothalamic corticotropin-releasing hormone suppression during the postpartum period: implications for the increase in psychiatric manifestations at this time." M A Magiakou, G Mastorakos, D Rabin, B Dubbert, P W Gold and G P Chrousos 
